You didn’t send me no letter . Don’t think i could forgive you .
Tout va bien . Vous pensez atteindre doucement le but fixé et là , à quelques mètres vous vous prenez une énorme giffle qui vous renvoie encore plus loin en arrière que là où vous étiez au début . Tout a été détruit , tout est à reconstruire . Malgré cette plaie béante qui vous fait horriblement mal , qui vous empêche de respirer vous décidez d'essayer de reconstruire . Mais construire lorsque l'on suffoque c'est difficile . Alors vous attendez une aide mais elle ne vient pas . Vous construisez seule , en essayant en même temps de vous soigner , et c'est dur parce qu'au moindre mouvement la plaie saigne à nouveau . Finalement vous y arrivez presque , arrivé au terme de vôtre convalescence vous pensez que par la suite le temps aidera aussi . Et là nouvelle giffle . Bien sûr , plus petite que la première mais tellement mal venue qu'elle ouvre à nouveau vôtre cicatrice . Vous ne comprennez pas , elle arrive de nul part , elle n'est pas plus méritée que la première mais son auteur prétend que celle-ci était nécéssaire . Il refuse de comprendre pourtant que la guérison allait bon train et qu'une nouvelle fois vous auriez pu attendre vôtre but . Vous finissez par vous demander si l'auteur n'a pas pour objectif lui de vous empecher d'atteindre vôtre but . La douleur est tellement forte , vous rappelle tellement la première giffle en plus de celle-ci , que vous ne savez pas si cette fois-ci vous allez avancer .
<< On dit souvent que le temps guérit toutes les blessures. Je ne suis pas d'accord. Les blessures demeurent intactes. Avec le temps, notre esprit, afin de mieux se protéger, recouvre ces blessures de bandages et la douleur diminue, mais elles ne disparaissent jamais >>
Rose Kennedy
Lilly Wood And The Prick - Prayer in C
