la.madame

Le blog de la madame

Dimanche 17 octobre 2010 à 20:30

L'impression de se battre pour rien, pour plus personne . Se battre pour un mur incapable de lacher prise et réaliser quand il est nécéssaire de dire "stop , je suis là , ça va" .  Partagée entre l'envie et le besoin de m'y coller et l'envie de fuir le plus vite possible pour survivre . Comment ne pas se laisser couler quand vous n'avez rien face à vous ? Comprendre qu'il faut un peu de vide mais avoir besoin que le vide ne prenne pas toute la place . Pouvoir s'accrocher à des petites bouées en attendant de rejoindre la terre ferme est-ce trop demander ?

Samedi 16 octobre 2010 à 18:16

C'est à s'en taper la tête contre les murs ...

Jeudi 7 octobre 2010 à 11:15

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Sentir son souffle dans mon cou , ses baisers , sa voix , sa peau , sa barbe douce de doux barbu . . Je ne sais plus grand chose , j'oublie tout . Et dès que j'essaye de gommer ces morceaux de ma vie , tout me reviens et le manque grandissant se fait sentir à son tour . Le manque , le manque ressentie même à ses côtés , l'impression qu'il est à des années lumières de moi . Ne jamais le trouver là où vous l'attendez , vous voudriez de la simplicité , beaucoup de compréhension et de la tendresse , vous découvrez la colère et la distance , vous voudriez le sentir inquièt vous le retrouvez enervé . Ne jamais savoir sur quel pied danser , être obligée de réfléchir à l'avance avant de dire quelque chose par crainte de la réaction, attendre dix minutes avant de vous tourner dans le lit au réveil pour vous préparer à l'humeur du jour . Tout ça c'est fatiguant . Et pourtant je donnerai tout pour sentir son souffle dans mon cou , ses baisers , sa voix , sa peau , sa barbe douce de doux barbu à chaque réveil. Rester droite , forte , être la part infaillible du duo, capable de débroussailler le chemin mais aussi la main qui empêche la chute , être homme et femme à la fois , avoir le sentiment que vôtre propre chute ne sera pas empechée . Aimer un jeune rebelle hippy chic c'est complquer , il ne faut pas parler d'avenir , il pourrait fuir , il ne fait pas vous perdre à rêver à la vie que vous voudriez avec lui , vous ne savez pas de quoi sera fait demain . Vous n'avez plus quinze ans et vous rêvez moins que lui néanmoins l'idée que c'est lui , qu'il est vôtre mister big reviens souvent . L'incertitude permanente , le sentiment qu'on n'accepte pas vos craintes , que même après tout ce temps ça ne menera nul part en raison de toutes vos différence vous ramènent bien vite à la réalité . Alors parfois , on se coupe du monde le temps d'une nuit pour essayer de se rappeler que même si vous en oubliez qui vous êtes , vous savez que c'est lui .


<<Il a fait de ma vie des cocottes en papier. Je dois juste m'asseoir, je ne dois pas parler, je ne dois rien vouloir, je dois juste essayer, de lui appartenir.>>

Lundi 4 octobre 2010 à 23:32


Landslide _ Fleetwood Mac



Pour pleurer toutes les larmes de son corps c'est parfait . Soutenir sans soi-même s'effondrer , résister à chaque nouvelle trahison découverte , souffrir en silence et ne rien dire pour soutenir . Accepter de ne pas être considérer pour remettre l'autre sur pieds . Oui je dois aimer souffrir pour accepter tout ça et accepter le silence en réponse .

Mercredi 8 septembre 2010 à 1:09

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C’est l’histoire d’un mec …
.. Un mec que j’ai aimé, dont je connaissais chaque centimètre carré de peau, dont le corps n’avait plus aucun secret pour moi. Un mec que j’ai aimé autant qu’on aime une drogue, tant qu’il y en a, plus il y en a plus le plaisir est grand, plus on l’aime et plus l’addiction grandie mais quand vient le manque arrive la haine, les moments de lucidité sont une véritable torture, vous souffrez mais vous en voulez encore parce que quand il y en a c’est plus que bon, vous oscillez entre plaisir intense et douleur, entre réalisme et rêve. Et quand vous pouvez en avoir encore, au moment de vôtre shoote vous hésitez, vous vous demandez si vous ne feriez pas mieux de poser cette seringue et de fuir ce monde tant qu’il en est encore temps. Vous rêvez d’un monde meilleur, de jours heureux, vous vous souvenez des premiers shoots où tout n’était que plaisir et simplicité, ce moment où vous pensiez encore tout contrôler mais vous vous souvenez aussi du moment où tout bascule, le besoin augmente, le plaisir est toujours plus grand, la douleur s’accroit avec le plaisir. Et là...BAM...la dépendance.
Je crois que je l’aime autant que je le hais, son absence m’est insupportable mais sa vue devient difficilement supportable tant la douleur prend le pas sur le reste.
En somme, ce que l’on appelle communément passion, aussi destructeur que. Et puis peu à peu la passion s’affaiblie et laisse place l’amour complet, au véritable amour. Mais quand l’amour prend le pas sur la passion, certains y voient un désamour alors qu’il s’agit bien du contraire. Car oui la passion vous consume jusqu’à vous détruire tandis que l’amour véritable ne fait que vous grandir chaque jour un peu plus. Parce que lorsque l’amour dépasse la passion vous réalisez tout ce que vous apporte celui qui vous aime, combien son amour vous aide à mieux vivre, à avancer, un peu comme un myope qui se découvre et réalise qu’à chaque fois qu’il met ses lunettes la vie est plus belle, parce qu’il voit enfin la réalité. La réalité vous conviens enfin, vous êtes en mesure d’affronter toutes les difficultés, toutes les embuches que la vie met sur vôtre chemin ne sont qu’un petit rien car il est là, là pour vous soutenir, vous encourager et vous sentir mieux en vous rappelant que vous êtes cette personne dans sa vie.
C’est l’histoire d’un mec qui sombre doucement. Sordide inquiétude.

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